On a l'a enfin essayé ! Voici notre première prise en main


Ce n’est pas tous les jours qu’Apple nous invite dans son labo de recherche et développement. Et c’est pourtant ce que le constructeur propose avec le Vision Pro, et pour découvrir rien de moins que le futur de l’informatique (d’après le constructeur) ! Attention par contre, à 3 500 $ le ticket d’entrée est salé…

a mis la main sur l’objet le plus convoité du moment : un casque Vision Pro d’Apple. L’occasion pour nous d’embarquer pour un voyage dans le futur (de l’informatique) et une nouvelle façon, spatiale, de concevoir l’ordinateur individuel. Le temps viendra d’un test complet et détaillé de ce produit vraiment pas comme les autres, mais en attendant, nous souhaitions d’abord vous partager nos premières impressions au terme de cette première journée passée casqué.

Impossible d’avoir un avis définitif sur le Vision Pro après quelques heures passées avec le casque. Quand il n’y a personne pour vous expliquer comment les choses fonctionnent (comprendre : personne de chez Apple pour vous dire quoi faire), la prise en main demande en effet un peu de temps pour s’y retrouver.

Un casque qui obéit au doigt et à l’oeil

Le concept le plus difficile à saisir est aussi le plus essentiel : c’est l’œil qui fait office de curseur. Inutile de vouloir toucher les icônes avec le doigt ! Et pas la peine non plus de bouger la tête : seul le regard est pris en compte. En revanche, il faut aussi avoir parfaitement en main, si on peut dire, le geste de base : toucher le pouce et l’index pour valider une action.

Il faut tout de même comprendre le fonctionnement de visionOS, le système d’exploitation du Vision Pro, pour s’y retrouver. Mais comme on a appris la navigation avec une souris, puis en touchant un écran du doigt, cette nouvelle gymnastique finira probablement par rentrer (un jour) !

Qu’on se rassure, la première configuration du Vision Pro explique bien les choses, mais une fois seul dans le grand bain, on peut se perdre à essayer de bouger une fenêtre récalcitrante ou tout simplement pour annuler une action (ce qui nous pose toujours un souci quelques après plusieurs heures de test).

Vision Pro 4
Avec le bandeau Dual Loop. © 01net

Au fil des manipulations les choses deviennent heureusement plus faciles à comprendre. Et surtout, on finit par saisir que le Vision Pro n’est pas une surface lisse comme peut l’être un iPhone ou un iPad, mais un écran infini sur lequel on peut déposer et placer les fenêtres de ses apps préférées. Le tout dans le confort de son chez soi (ou sur la Lune, c’est vous qui voyez !).

Les caméras « passthrough » qui captent l’environnement de l’utilisateur pour le diffuser devant ses yeux font un bien meilleur travail que celles du Quest – qui certes, n’est pas vendu au même prix. Il devient possible de lire une notification sur l’Apple Watch ou son écran de Mac sans avoir à retirer le casque. Attention cependant, caméra oblige il faut que la pièce soit raisonnablement éclairée. Et lorsqu’on revient sur le petit écran de son Mac, ou pire encore celui de son iPhone, le monde parait bien étriqué…

Vision Pro 1
Sous le Vision Pro, les caméras qui détectent les mains. © 01net

L’autre écueil à surmonter, c’est celui du maintien sur la tête. Plusieurs tailles de bandeaux sont disponibles, lors de la commande il faut réaliser un scan de son visage afin qu’Apple détermine le bon format. Mais il est essentiel de pouvoir tester la taille choisie en boutique, afin d’éviter une bonne dose de frustration !

Un appareil solo

Puisque la méthode d’interaction principale est celle du suivi du regard, les caméras internes doivent être impérativement bien positionnées devant les yeux. Quand c’est le cas, tout va bien mais cette étape d’ajustement est critique ! Une fois qu’on a pris le coup, cela parait plus naturel. Nous n’avons pas ressenti de gêne particulière avec le bandeau Solo Knit, mais il est vrai qu’en testant le harnais Dual Loop, c’est clairement ce dernier qui sera notre bandeau de prédilection à l’avenir.

Le poids du Vision Pro ne nous a pas dérangé outre mesure, néanmoins nous ne l’avons porté que pendant quelques heures d’affilée. En revanche, nous sentons déjà que la batterie filaire qui pendouille pourrait bien être le gros inconvénient de cet appareil. Il va falloir apprendre à vivre avec : avec ses 600 grammes et quelques sur la balance, le Vision Pro sans sa batterie est déjà plus lourd qu’un Quest 3 (516 grammes) qui, lui, intègre sa batterie.

Vision Pro 5
Un écran de Mac entouré d’apps visionOS. Le futur ! © 01net

Nous avons aussi eu l’occasion de tester les environnements Disney+ avec un film 3D (Avatar 2). L’effet en relief est assez saisissant, et le fait que l’on puisse agrandir l’écran (pas à l’infini malheureusement) a tout pour faire oublier les téléviseurs 3D et autres lunettes à porter au cinéma ! Malheureusement, ça n’améliore en rien l’intérêt du film, mais ça, c’est une autre histoire.

Il est encore trop tôt pour se faire une meilleure idée des possibilités du Vision Pro en matière de divertissement. Il y a en revanche une confirmation sûre et certaine : malgré les efforts d’Apple pour réduire l’isolement du porteur du casque — par exemple avec l’écran EyeSight —, le Vision Pro reste indubitablement une expérience solo. Mais on aura l’occasion d’y revenir dans notre test qui sera beaucoup plus complet ! Pour cela, rendez-vous dans quelques jours.

Au-delà des effets de fête foraine façon Futuroscope ou Disneyland amusants mais vite épuisants, le Vision Pro cache une nouvelle manière d’être productif et c’est cet aspect qui pourrait bien permettre à Apple d’asseoir sa vision de l’informatique spatiale.

Vous avez des questions sur le Vision Pro ? N’hésitez pas à les poser dans les commentaires ! On tâchera d’y répondre.

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Catégorie article Jeux

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